Qu’est-ce que le cohabitat ? Vous en avez peut-être entendu parler, mais vous ne savez pas ce que cela signifie concrètement ? Voici les réponses aux questions les plus courantes et tous les avantages et inconvénients.
Contenu
- Qu’est-ce que le cohabitat ?
- 6 exigences de la législation sur l’habitation communautaire
- Quels sont les meilleurs espaces communs ?
- De quel bail ai-je besoin ?
- Quels sont les avantages ?
- Quels sont les inconvénients ?
- Y a-t-il une différence entre le cohabitat et la colocation ?
- Où puis-je trouver des projets de cohabitation ?
Qu’est-ce que le cohabitat ?
Le cohabitat est une forme de logement. Le mot dit tout : vous vivrez ensemble(co) avec d’autres(logement). Il peut s’agir d’un achat ou d’une location. Les co-résidents ne sont pas seulement votre partenaire ou votre famille, mais souvent un groupe plus large de célibataires ou de familles. Pour parler de cohabitation, il faut qu’au moins deux ménages partagent au moins un espace de vie et disposent également d’au moins un espace de vie séparé et privé.
6 exigences de la législation
- Vous utilisez le bâtiment principalement pour y vivre et non pour y travailler.
- Vous disposez d’au moins un espace de vie privé.
- Le bien doit répondre à des normes minimales de qualité du logement.
- Au moins deux ménages ou personnes indépendantes partagent un même espace (par exemple, salon, cuisine, salle de bain).
- Il y a plusieurs unités résidentielles, mais il se peut qu’elles ne soient pas complètement indépendantes.
- Les parties communes sont gérées par la commune.
- Les résidents disposent d’un espace privé.
Remarque : Vous allez construire une maison en cohabitation ? Dans ce cas, vous devez (généralement) demander un permis d’environnement. Pour en savoir plus, consultez l’article« Demande de nouveau lotissement » de l’Omgevingsloket Vlaanderen.
Quels sont les meilleurs espaces communs ?
Les parties communes à partager dépendent de la situation. Dans certains cas, il s’agit uniquement du salon ou de la cuisine. Dans d’autres cas, il s’agit de toutes les parties en dehors de la chambre et de la salle de bains. Tous les résidents doivent être d’accord sur ce choix. Discutez-en donc bien. La plupart des projets d’habitation communautaire se situent entre ces deux extrêmes. Le salon, le jardin, le garage et la buanderie sont généralement des espaces communs. Certains partagent même des vélos ou des voitures. Avant de vous engager dans un projet d’habitation communautaire, déterminez ces éléments à l’avance. Après tout, le cohabitat ne signifie pas que les colocataires feront irruption dans votre salle de bain si vous ne le souhaitez pas ! Vous discutez du niveau d’intimité avec tous les résidents. Convenez d’accords très clairs et consignez autant que possible sur papier.
De quel bail ai-je besoin ?
Vous allez vivre en cohabitation ? Dans ce cas, vous avez besoin de deux choses, à savoir un contrat de location et un pacte de colocation.
1. Bail à la colocation
Rédigez un bail personnalisé. Vous trouverez ici un exemple de bail de cohabitation selon Bruxelles Logement.
2. Pacte de co-embauche
Créez un pacte de colocation. Le pacte de colocation contient ces informations :
- Paiement du loyer : qui paie quoi et quand ?
- Paiement de la caution : qui paie quoi et quand ?
- Répartition des coûts (électricité, eau, gaz) : qui paie quoi et quand ?
- Distribution des stocks (meubles) : qui possède quel meuble ?
- Accords sur les litiges.
- Accords relatifs à l’énergie et aux contrats d’assurance.
- Dispositions relatives à l’arrivée, au départ, à l’expulsion et au remplacement d’un résident.
Vous trouverez ici un exemple de pacte de cohabitation de la Région bruxelloise.
L’habitation communautaire nécessite-t-elle un domicile ?
Oui, vous devez avoir une adresse de domicile en Belgique. Vous devez enregistrer votre résidence principale officielle auprès de la commune de résidence effective. Certaines communes demandent des documents supplémentaires sur votre projet de cohabitation, afin de vérifier que le projet répond aux normes minimales de qualité du logement.
Quels sont les coûts de l’habitation communautaire ?
Le coût dépend en grande partie des accords que vous concluez avec vos colocataires :
- Votre part du coût d’achat/de remboursement ou du loyer du bien.
- Votre part des coûts mensuels fixes pour l’énergie, l’eau et l’entretien.
- Coûts du mobilier et de l’aménagement de votre propre logement.
- Vos assurances : assurance habitation, assurance responsabilité civile et assurance collective pour les parties communes.
Quels sont les avantages ?
- Vous pouvez acheter ou louer ensemble une maison plus grande, grâce à votre budget commun. Vous disposerez ainsi de plus d’espace dans les parties communes (cuisine, jardin, salon, salle de télévision…).
- Vous partagez les coûts des investissements coûteux tels que le lave-linge, le sèche-linge, la tondeuse à gazon ou la piscine.
- Vous partagez les coûts fixes avec tous les résidents, tels que le loyer, l’électricité, l’eau, le gaz et l’entretien.
- Vous avez moins de chances d’être seul et de faire immédiatement partie d’une communauté soudée.
- Comme vous cohabitez avec beaucoup de monde, il y a presque toujours quelqu’un pour prendre votre colis à la poste ou votre pain à la boulangerie.
Quels sont les inconvénients ?
- Vous vivez avec d’autres ménages et êtes conjointement responsables de la gestion. Dans la plupart des projets d’habitation communautaire, les résidents se rencontrent au moins une fois par mois. Vous avez donc souvent des contacts sociaux. Cela demande du dévouement, du temps et de l’énergie.
- Les frais communs peuvent être élevés. S’il y a des pièces que vous n’utilisez pas, vous les payez quand même. Par exemple, une salle de loisirs.
- Vous devrez souvent trouver un compromis qui satisfasse tous les résidents. Plus il y a de résidents, plus c’est complexe. Il est important d’être sur la même longueur d’onde qu’eux. Vous aimez laisser l’argent couler à flots, tandis que les autres sont plutôt économes ? Quelles sont les obligations que chacun doit respecter et est-ce faisable pour vous ? Consignez bien ces accords (sur papier) et consultez un juriste si nécessaire.
Y a-t-il une différence entre le cohabitat et la colocation ?
Oui. Le cohousing et le co-housing relèvent tous deux du terme « vie en communauté » (tout comme la vie en kangourou et la vie en foyer). Mais dans le cas de la cohabitation, vous partagez au moins un espace non habitable (comme le jardin, le hall, le garage, etc.), alors que dans le cas de l’habitation communautaire, vous partagez au moins un espace habitable. Co-housing est un synonyme de coliving. Dans la pratique, ces trois termes sont utilisés de manière interchangeable, ce qui entraîne de nombreuses confusions. Vous souhaitez une distinction claire ? Lisez notre article
Cohabitation vs. dans laquelle nous énumérons toutes les différences.
Où puis-je trouver des projets de cohabitation ?
Vous trouverez ci-dessous 4 liens vers des plateformes proposant des projets de cohabitation nouveaux ou existants. Ces plateformes ne sont qu’un petit échantillon de toutes les offres. Faites vos propres recherches et trouvez d’autres plateformes et informations via votre moteur de recherche favori comme Google ou Bing. Vous ne savez pas par où commencer ? Dans ce cas, lisez toutes les informations sur les sites web ci-dessous.
L’offre n’est pas aussi importante que sur le marché du logement ordinaire, mais le cohabitat devient de plus en plus populaire. Vous ne trouvez pas de (futur) projet dans votre quartier, mais vous avez quand même envie d’essayer ? Lancez votre propre projet ! Pour ce faire, vous devez impérativement faire appel à un conseiller juridique. Vous ne voulez pas avoir de surprises.
Sources : Copandi, De Rick Vastgoed, Oximo, Flanders & Zimmo
Vous souhaitez citer cet article comme source ? Utilisez alors :
Biets, R. (2024, 20 novembre). Cohabitation : la loi. Flat.be. Consulté le (date XX/XX/2024), sur https://www.appartement.be/cohousing-al-je-vragen-beantwoord/
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